Couleur d’août
de Paloma Pedrero, adaptation de Pascale Paugam
Mise en scène de Elisabeth Martin-Chabot
Avec Sophie Arnould, Kathleen Sil
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Du 04/11/2002 au 30/12/2002
Théâtre de Nesle
8, rue de Nesle
75006 PARIS
Métro Odéon
01 46 34 61 04
Laura et Maria, artistes-peintres, se retrouvent huit ans après s’être séparées. En plein succès, Laura quitte Madrid pour les Etats-Unis et revient huit ans après sans un sou
Le regard noir velouté, le sourire craquant et animal, une sensibilité qui a fait d'elle une artiste accomplie et reconnue, la brune Laura a reçu la vie comme un cadeau béni : elle n'a qu'à être pour avoir plus qu'elle n'en demande.
Mais pour d'autres, la vie se conquiert à chaque seconde, se mérite, se calcule : Maria a choisi cette voie-là. Lorsqu'elle rencontre Laura au pensionnat, elle tombe amoureuse d'elle et, pierre après pierre, elle construit le piège qui doit la lui faire posséder : Laura peint et connaît le succès, Maria se met à la peinture et finit par devenir célèbre à son tour ; Laura aime Juan qui la quitte, Maria épouse Juan après…
Servie pour la vie, mais désarmée pour l'affronter, Laura chavire, boit pour s'abîmer, tombe dans l'oubli, s'exile aux Etats-Unis et revient huit ans plus tard. C'est à ce moment-là que Maria la rappelle, Maria au sommet, Laura au fond du gouffre. La pièce commence lorsque les deux femmes se retrouvent. Laura titubante, esquive sans cesse les tentatives d'étreintes de Maria qui joue à ce moment-là sa dernière chance de la séduire. Malgré le succès et l'équilibre "fabriqué" de sa vie, Maria, éperdue, est menée par Laura qui menace de l'entraîner dans sa chute.
Un texte qui ne laisse pas insensible, mais toujours juste et défendu par des comédiennes qui ne s'économisent pas : chacun de leurs déplacements, chacun de leurs gestes et de leurs regards sert le personnage comme une évidence. Un travail qui n'est pas improvisé et qui repose sur une mise en scène parfaitement orchestrée. Etonnant et émouvant.
Mais pour d'autres, la vie se conquiert à chaque seconde, se mérite, se calcule : Maria a choisi cette voie-là. Lorsqu'elle rencontre Laura au pensionnat, elle tombe amoureuse d'elle et, pierre après pierre, elle construit le piège qui doit la lui faire posséder : Laura peint et connaît le succès, Maria se met à la peinture et finit par devenir célèbre à son tour ; Laura aime Juan qui la quitte, Maria épouse Juan après…
Servie pour la vie, mais désarmée pour l'affronter, Laura chavire, boit pour s'abîmer, tombe dans l'oubli, s'exile aux Etats-Unis et revient huit ans plus tard. C'est à ce moment-là que Maria la rappelle, Maria au sommet, Laura au fond du gouffre. La pièce commence lorsque les deux femmes se retrouvent. Laura titubante, esquive sans cesse les tentatives d'étreintes de Maria qui joue à ce moment-là sa dernière chance de la séduire. Malgré le succès et l'équilibre "fabriqué" de sa vie, Maria, éperdue, est menée par Laura qui menace de l'entraîner dans sa chute.
Un texte qui ne laisse pas insensible, mais toujours juste et défendu par des comédiennes qui ne s'économisent pas : chacun de leurs déplacements, chacun de leurs gestes et de leurs regards sert le personnage comme une évidence. Un travail qui n'est pas improvisé et qui repose sur une mise en scène parfaitement orchestrée. Etonnant et émouvant.
Hélène Chevrier
29/12/2002

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre La Pépinière
PARIS





MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion MezadorianMise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou

