


Chatroom
de Enda Walsh
Mise en scène de Sylvie De Braekeleer
Avec Adriana Da Fonseca, Olivier Lenel, Cédric Lombard, Elsa Poisot, Deborah Rouach, Julien Vargas
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Du 08/07/2009 au 28/07/2009
A 15h15 (relâche le 20 juillet).
Théâtre des Doms
1 bis rue des Escaliers Sainte-Anne
84000 AVIGNON
04 90 14 07 99
Site Internet
Six ados qui chattent dans le confort anonyme de leur chambre.
Plongez en un clic de souris dans le monde exclusif de six ados en mal de vivre, au rythme de la tecktonik et de la "cyber-convivialité".
Les six jeunes se présentent les uns après les autres l’air blasé, avant d’exploser littéralement au son d’un morceau de techno endiablé. Ils ne communiquent les uns avec les autres que par le biais de blogs et de "chat", sous couvert d’anonymat, cachés derrière des pseudos, tout est permis. Comme dans Sa Majesté des mouches de William Golding, les ados livrés à eux-mêmes, à l’écart de tout ordre moral, se laissent rapidement gagner par des instincts mammifères. Les plus faibles se font écraser par les plus forts. A la recherche de repères, de limites, William et Eva abusent psychologiquement de Jim, un jeune paumé, et souhaitent faire de lui le martyr de leur génération. Ils encouragent insidieusement Jim à une solution définitive à ses problèmes : le suicide. Les autres internautes déjoueront-ils à temps ce piège machiavélique ?Sylvie De Braekeleer réussit subtilement, au travers de sa mise en scène, à nous faire pénétrer au cur du monde des ados d’aujourd’hui, avec une dimension supplémentaire que "les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître" : la place du monde virtuel dans la vie d’un adolescent. Le casting nous offre un panel de comédiens parfaitement employé, qui nous fait vraiment voir des adolescents. L’interprétation très juste fait véritablement voyager dans le temps. Bref, une pièce fraîche et cruelle, que nous recommandons à tous les lecteurs de la Theatrotheque.com.
Les six jeunes se présentent les uns après les autres l’air blasé, avant d’exploser littéralement au son d’un morceau de techno endiablé. Ils ne communiquent les uns avec les autres que par le biais de blogs et de "chat", sous couvert d’anonymat, cachés derrière des pseudos, tout est permis. Comme dans Sa Majesté des mouches de William Golding, les ados livrés à eux-mêmes, à l’écart de tout ordre moral, se laissent rapidement gagner par des instincts mammifères. Les plus faibles se font écraser par les plus forts. A la recherche de repères, de limites, William et Eva abusent psychologiquement de Jim, un jeune paumé, et souhaitent faire de lui le martyr de leur génération. Ils encouragent insidieusement Jim à une solution définitive à ses problèmes : le suicide. Les autres internautes déjoueront-ils à temps ce piège machiavélique ?Sylvie De Braekeleer réussit subtilement, au travers de sa mise en scène, à nous faire pénétrer au cur du monde des ados d’aujourd’hui, avec une dimension supplémentaire que "les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître" : la place du monde virtuel dans la vie d’un adolescent. Le casting nous offre un panel de comédiens parfaitement employé, qui nous fait vraiment voir des adolescents. L’interprétation très juste fait véritablement voyager dans le temps. Bref, une pièce fraîche et cruelle, que nous recommandons à tous les lecteurs de la Theatrotheque.com.
Samuel Guillemin
15/07/2009

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre La Pépinière
PARIS





MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion MezadorianMise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou

