




Il faut que tu attendes mon retour
de Thomas Personeni
Mise en scène de Thomas Personeni
Avec Julien Lopez
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Du 07/07/2016 au 30/07/2016
10h30, relâche les 11, 18, 25 juilletUne fois n’est pas coutume, commencer un article par la sortie du théâtre ! Je titube, j’en ai pris plein les tripes, j’ai mal et cela fait du bien. Larmes aux yeux… Et je ne suis pas le seul. L’émotion est contagieuse.
Théâtre Au Bout là-bas (ex-La Poulie)
23, rue Noël Biret
84000 AVIGNON
06 99 24 82 06
Et si l'un des poilus de 14/18 revenait à la vie aujourd'hui ?
Ce spectacle est tiré d'une histoire réelle survenue durant la première guerre mondiale. Lucien Jean Baptiste Bersot nait dans une famille de petits paysans pauvres dans la Haute-Saône. Ses parents s'installent à Besançon où Lucien devient maréchal-ferrant, se marie et devient père d'une petite fille. Sa vie est simple, modeste mais heureuse. Lorsque la guerre éclate, Lucien est mobilisé et il part se battre du côté de Soissons. Son régiment est confié au lieutenant-colonel Auroux qui dirige ses hommes d'une main de fer.
Au retour d'un combat, Lucien demande au sergent-fourrier de remplacer son pantalon déchiqueté. On lui donne un pantalon encore humide et poisseux du sang d'un soldat mort à l'instant. Bersot refuse. Il sera fusillé sur ordre d'Auroux devant ses compagnons "pour l'exemple", afin d'étouffer dans l'œuf toute idée de rébellion.
Le comédien (Julien Lopez), criant de vérité, apparait sur scène, comme un spectre : pantalon en lambeaux, veste maculée de sang, bandages pourris aux jambes, yeux hagards, teint verdâtre, allure chancelante. Il ne se souvient de rien, ne sait pas où il est, ni qui il est. Il revient du monde des morts de 14/18 et sa mémoire se reconstruit devant nous, grâce à ses souvenirs qui vont ressurgir par fragments. Les images d'horreur vont se succéder jusqu'à l'exécution de cet être halluciné, débitant jusqu'à plus soif tout ce qu'il a vécu.
S'inspirant du "Voyage au bout de la nuit" de Céline, des "croix de bois" de Roland Dorgelès et de recherches historiques, l'auteur, metteur en scène, Thomas Personeni a réussi à reconstituer l'épouvante de cette guerre sanglante et inhumaine avec une précision d'horloger. Il nous dépeint l'autorité absurde de l'armée et la peur démentielle des soldats jetés dans cet enfer.
Ce sujet prend aux tripes et a déjà inspiré Yves Boisset pour la télévision et Alain Scoff pour son livre "le pantalon". On ne ressort pas indemne de ce récit.
Au retour d'un combat, Lucien demande au sergent-fourrier de remplacer son pantalon déchiqueté. On lui donne un pantalon encore humide et poisseux du sang d'un soldat mort à l'instant. Bersot refuse. Il sera fusillé sur ordre d'Auroux devant ses compagnons "pour l'exemple", afin d'étouffer dans l'œuf toute idée de rébellion.
Le comédien (Julien Lopez), criant de vérité, apparait sur scène, comme un spectre : pantalon en lambeaux, veste maculée de sang, bandages pourris aux jambes, yeux hagards, teint verdâtre, allure chancelante. Il ne se souvient de rien, ne sait pas où il est, ni qui il est. Il revient du monde des morts de 14/18 et sa mémoire se reconstruit devant nous, grâce à ses souvenirs qui vont ressurgir par fragments. Les images d'horreur vont se succéder jusqu'à l'exécution de cet être halluciné, débitant jusqu'à plus soif tout ce qu'il a vécu.
S'inspirant du "Voyage au bout de la nuit" de Céline, des "croix de bois" de Roland Dorgelès et de recherches historiques, l'auteur, metteur en scène, Thomas Personeni a réussi à reconstituer l'épouvante de cette guerre sanglante et inhumaine avec une précision d'horloger. Il nous dépeint l'autorité absurde de l'armée et la peur démentielle des soldats jetés dans cet enfer.
Ce sujet prend aux tripes et a déjà inspiré Yves Boisset pour la télévision et Alain Scoff pour son livre "le pantalon". On ne ressort pas indemne de ce récit.
Jeanne-Marie Guillou
31/07/2016

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare
PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot

